
On parle d’ossature secondaire pour désigner l’ensemble des tasseaux, qui sont fixés sur un mur extérieur afin de recevoir le parement mural, à savoir le bardage bois.
Cela s’applique aussi bien pour des constructions neuves, extensions, surélévations, ou de la rénovation, tant en habitat individuel ou collectif.
Cette ossature permettra la création d’une lame d’air, nécessaire pour bien ventiler le bardage de bas en haut, en permettant qu’il sèche aisément et qu’il puisse être ventilé par temps chaud.
Les tasseaux et chevrons doivent impérativement être préservés contre les attaques d’insecte et la pourriture. Ils doivent donc être préservés en classe d’emploi 2 à minima.
Pour les bardages à claire voie, ils doivent être préservés en classe 3.
L’entraxe entre tasseaux est fonction de l’épaisseur du bardage et varia de 400 à 600 mm d’entraxe suivant les modèles.
Dans tous les cas l’épaisseur minimale des tasseaux doit être au moins égale à la longueur d’ancrage minimale requise pour la fixation des lames.
La fixation de l’ossature secondaire doit impérativement être en inox ou en acier galvanisé à chaud classe B. On assurera ainsi une parfaite résistance à la corrosion, et une durabilité à l’ensemble de l’habillage mural.
Afin d’assurer une ventilation naturelle, on équipera le bas ainsi que la partie haute de la façade, d’une grille anti-rongeur, qui aura une fonction de ventilation, et permettra d’éviter l’introduction de nuisibles derrière le bardage. Un pare-pluie, ayant aussi le rôle de pare-vapeur vient assurer l’étanchéité à l’eau de pluie et à l’air, et isole pour éviter les déperditions. Dans le cadre d’une rénovation énergétique, on privilégiera une isolation en fibre de bois qui offre une excellente résistance thermique couplée à un déphasage lent. En matière de bardage bois, on veillera à laisser 20 cm en soubassement du mur extérieur sans revêtement, pour qu’il ne soit pas altéré par d’éventuelles projections. De même certains matériaux tels les bois composites ou les bois reconstitués, nécessitent de laisser un jeu de dilatation, auquel il faut penser lors de l’installation.
Pour la fixation des lames de bardage, on veillera à ce que la pointe employée soit adaptée à l’épaisseur du tasseau ou chevron qui compose l’ossature.
Il doit être employé exclusivement des pointes ou vis en inox, pour éviter tout risque de corrosion. Cela garantit la tenue de la fixation dans le temps, et prévient toute coulure disgracieuse provoquée par des pointes ou vis qui s’oxydent. Il est à noter que certaines essences, de par les tanins qu’elles contiennent, réagissent immédiatement en présence de métal ferreux. C’est particulièrement le cas avec le Châtaignier, le Chêne, le Robinier, le Western Red Cedar.
Certains modèles de bardages peuvent être posés à l’horizontal et/ou à la verticale. Cela est essentiellement fonction de la forme du profil, et sa capacité à évacuer l’eau, pour éviter toute dégradation prématurée. E-wood vous indique toujours à quel type de pose se prête chaque bardage. De manière générale, il faut suivre les préconisations de mise en œuvre du DTU 41.2, ou suivre les conseils de pose du produit et de son avis technique s’il en est doté.
Cela est fonction du type de bardage, et de l’entraxe de l’ossature.
Il faut veiller à ce que le prix qui vous est communiqué est bien exprimé en largeur et longueur réelle utile. On trouve encore des industriels et des distributeurs qui annoncent des dimensions hors-tout ou des longueurs qui ne tiennent pas compte des usinages en bout. Cela peut influencer de façon très significative sur le prix au m2 de surface utile.
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Tous les produits proposés sont issus de forêts gérées durablement, et sont certifiés chaîne de contrôle FSC© et PEFC™ qui garantissent une commercialisation de bois et produits finis provenant de forêts gérées de manière responsable.